Pas d'outils, mais le fait de reprendre systématiquement ce que je fais jusqu'à ce que j'en sois satisfaite.



Dire à sa famille et ses amis que ce n'est pas évident d'écrire plusieurs centaines de pages, et qu'on n'est pas le seul à avoir des difficultés en tant que doctorant ;)

Les outils qui me permettent de contrer le syndrome de l'imposteur

mettre en valeur ce qui a été fait et pas ce qu'il reste à faire.

me rappeler ce que j'ai déjà fait de cool

Faire parfois autre chose, se changer les idées, pour voir que notre monde ne tourne pas que autour de la thèse.
Faire des choses qui donnent de l'énergie (voir des personnes encourageantes, faire du sport), pour pouvoir baisser le niveau de stress

La thèse est mon "travail" et non ma vie

Célébrer ses petites victoires :)

J'ai beaucoup aimé la citation "Done is better than perfect". Ne pas l'oublier!

Dans son entourage (notamment les doctorants), ne pas trop se mêler aux personnes qui mettent la pression, qui se mettent en compétition

En commençant la thèse, je me suis fixé de ne plus jamais travailler en dernière minute pour une deadline. Pour le moment ça a plutôt bien fonctionné (pour les deadlines externes, et non fixées par moi-même). ça permet de se sentir sereine

J'ai appris, durant mon master, qu'il est important de choisir son directeur de thèse/équipe/futur travail etc. en fonction des affinités et pas uniquement du sujet / domaine.
il est important de travailler avec des personnes avec qui on s'entend bien, qui correspondent à notre mode de fonctionnement, même si le domaine/sujet n'était pas notre favori

Un jour, ma pire peur s'est réalisée, celle d'être démasquée, quand mon ancienne directrice m'a dit que je n'avais pas les compétences pour faire une thèse.
Mais ça m'a permis de me rendre compte que personne au monde ne me connait mieux que moi même. Je suis la seule témoin de ma vie. Si quelqu'un est qualifié pour dire de quoi je suis capable, c'est moi.
Et à partir de ce moment là, j'ai repostulé pour une thèse.

Abandonner le perfectionnisme, la perfection est une chimère, se donner le droit à l'erreur, le droit d'essayer et de se tromper, puis de recommencer, n'attendre de soi que de faire de mieux

Le fait que ma thèse n'est pas ma priorité absolue. je la considère comme un travail, avec un investissement personnel conséquent, mais ce n'est pas le centre de ma vie.
Lorsque je cotoie d'autres doctorants qui vivent thèse, mangent thèse, boivent thèse, bref ne vivent que pour ça, j'ai l'impression d'être un imposteur

Je me dis que la thèse, n'est qu'une étape de ma vie. Ce n'est pas le grand but de ma vie. Je relativise son importance, la réussir ne me définit pas en tant qu'individu, ni ne remet en question mes compétences.
On ne sort pas vivant de la vie, alors pourquoi se torturer.

mêmes les professeurs, directeurs de thèse, rencontrent des difficultés, dans tous les domaines
- difficultés rédaction
- stress avant présentations, cours (certains vomissent même juste avant, alors qu'ils ont l'air très à l'aise durant le cours)
même lorsqu'ils sont renommés

Côtoyer et écouter des personnes (amis, conjoint,famille) qui connait mon problème de l'imposteur qui me rappelle en permanence que je fait souvent une réflexion irréaliste.